Un sous-titrage réussi est celui que le spectateur lit et comprend sans effort particulier.
Le sous-titrage, c’est un texte : la ponctuation est obligatoire. Le texte doit coller au rythme et à la voix. Et comme on parle toujours plus vite que ce qu’on lit, le sous-titrage doit apparaitre un temps suffisant pour être aperçu et lu.
On peut donc proposer la définition suivante en disant que le sous-titrage :
- c’est un enchainement de sous-titres qui restitue le sens de la parole du locuteur tout en adaptant cette parole si cela est nécessaire,
- qu’il est exempt de fautes d’orthographe et de contresens,
- qu’il respecte les normes en vigueur dans le/les pays concernés. Ces normes sont de types :
- techniques (normes objectives),
- artistiques (règles subjectives).
Le sous-titrage est un métier. Il requiert un savoir-faire. Les sous-titreurs sont des auteurs aux profils variés qui ont suivi des formations dans des disciplines diverses : linguistique, traduction etc.
L’expérience et la diversité des contenus vidéo qu’ils ont sous-titrés servira la qualité de vos futurs sous-titrages.
Pour aller plus loin
De la même manière qu’il existe 7 grands thèmes pour le western (pour 7000 wersterns tournés depuis 1903), il existe 6 fonctions du sous-titrage :
- fonction de remplacement (remplacer l’oral par l’écrit)
- fonction de communication (médiatiser indirectement et à sens unique)
- fonction émotive (susciter chez le spectateur la même affectivité que le contenu original)
- fonction d’ancrage (préciser le sens de l’image),
- fonction de relais (prendre en charge des éléments d’information non inclus dans l’image)
- fonction de redondance (répéter ce que dit l’image)
Et c’est Lucien Marleau qui l’explique ici dans un magnifique texte de 1982.